mercredi 14 octobre 2009

les genres romanesques

Le roman par lettres:Les personnages rapportent leurs découvertes, confient leurs émotions, entretiennent le dialogue avec un être cher. Si la lettre est l'occasion de rapporter directement un témoignage, d'exprimer un sentiment, elle est aussi moyen de séduction, conquête du destinataire .

Le roman autobiographique: Il ne faut pas confondre le roman autobiographique avec l'autobiographie d'un écrivain qui fait le récit de sa propre vie. Le roman autobiographique met en scène un personnage fictif qui, arrivé au terme de son existence, raconte son histoire au lecteur à la première personne.

Le roman réaliste:L'écrivain réaliste construit son récit, présente ses personnages de manière à donner au lecteur l'impression de la réalité. Les lieux de l'action appartiennent au monde réel; les personnages traversent des situations empruntées à la vie quotidienne.

Le roman par lettres: Les personnages rapportent leurs découvertes, confient leurs émotions, entretiennent le dialogue avec un être cher. Si la lettre est l'occasion de rapporter directement un témoignage, d'exprimer un sentiment, elle est aussi moyen de séduction, conquête du destinataire .

le roman historique : Faire revivre le passé, recréer l'atmosphère d'une époque disparue: le romancier offre alors au lecteur un univers romanesque ancré dans l'Histoire. Les personnages fictifs croisent des personnages historiques, évoluent dans un cadre minutieusement reconstitué.

le roman d'aventure : Le roman d'aventures projette le lecteur dans un univers différent du sien. Il provoque le dépaysement à travers la diversité, la singularité des lieux ou entraîne l'action . Les rebondissements sont nombreux, les obstacles rencontrés obligent le héros à faire preuve d'audace et de courage, de ruse et de force.

mercredi 23 septembre 2009

il existe 5 types de tonalité :



-humoristique:C'est un genre qui a pour but de faire rire, de divertir en représentant le travers et le ridicule des hommes. L'adhésion jouera de la complicité dans le cas du registre comique qui sort le lecteur de lui-même en le divertissant.

- Alors, mes agneaux et vous mes brebis mesdames, vous allez enfin avoir un aperçu de mes talents. Depuis longtemps certes vous savez, et quelques-uns d'entre vous ne l'ignorent plus depuis peu, que j'ai fait de l'art chorégraphique le pis principal de la mamelle de mes revenus. Il faut bien vivre, n'est-ce pas ? Et de quoi vit-on ? je vous le demande

-tragique:Le registre tragique présente des personnages hors du commun aux destins marqués par la fatalité Il dépasse ainsi le registre dramatique en montrant une situation sans issue qui repose sur l’intervention d’une force supérieure ou d’une divinité, sur une obligation morale ou sur l’emprise d’une passion.

Je m'y soumettrai sans doute, il vaut mieux mourir que de vivre coupable. Déjà, je le sens, je ne le suis que trop; je n'ai sauvé que ma sagesse, la vertu s'est évanouie. Faut-il vous l'avouer, ce qui me reste encore, je le dois à sa générosité. Enivrée du plaisir de le voir, de l'entendre, de la douceur de le sentir auprès de moi, du bonheur plus grand de pouvoir faire le sien, j'étais sans puissance et sans force; à peine m'en restait-il pour combattre, je n'en avais plus pour résister; je frémissais de mon danger, sans pouvoir le fuir.


-épique:repose sur la réaction d'admiration du lecteur devant les exploits de héros surhumains. Utilisant le sublime et les procédés d'amplification (accumulations, images, hyperboles, superlatifs ...)

Le soleil timide du matin s'efface sous une couche de stratus, petits galets gris qui viennent démentir la météo annoncée à la télévision la veille au soir par le colonel de gendarmerie bardé de médailles (chaîne publique) et par une pin-up très pin-up (chaîne privée). Bénévent, qui s'était d'abord nommé Maleventum, met fin à la route vers les Pouilles. Les laisser à l'écart reste mon seul grief à l'encontre d'un parcours qui manquera [... ]







-pathétique: Le registre pathétique concerne tous les énoncés qui suscitent chez le lecteur une émotion violente, douloureuse, voire des larmes. Cette émotion peut être une fin en soi mais aussi avoir une fonction argumentative et amener le lecteur à réagir, face à une injustice par exemple

Gervaise, cependant, se retenait pour ne pas éclater en sanglots. Elle tendait les mains, avec le désir de soulager l'enfant; et, comme le lambeau de drap glissait, elle voulut le rabattre et arranger le lit. Alors, le pauvre petit corps de la mourante apparut. Ah ! Seigneur ! quelle misère et quelle pitié ! Les pierres auraient pleuré.





-lyrique :le registre lyrique correspond à l'expression des sentiments qu'ils soient heureux (joie, bonheur d'aimer, enthousiasme, exaltation de la beauté ...)

- Louise Labé,

Je vis, je meurs…

- Hugo, Demain, dès l'aube…

- Apollinaire,

Le Pont Mirabeau

- Apollinaire,

Adieu

- Éluard, Notre histoire

- Éluard, Je t'aime

- Aragon, Un homme passe…








-fantastique:introduit une faille dans le réel, jouant sur le doute d'une réalité possible


Les vieilles s'éveillaient toutes à la fois. Les pieds remuaient sur les froids carreaux bleus du temple. Une paysanne se dirigea vers la sortie, puis une autre. Le sacristain parut avec un éteignoir, et un filet de fumée bleue remplaça la flamme des bougies. Le jour était né. Une lumière grise pénétrait dans la nef en même temps que des courants d'air. Il restait trois personnes... Deux... Une chaise remuait... Il ne restait plus que la comtesse, et les nerfs de Maigret se crispèrent d'impatience...